La question de l’origine d’une race est presque toujours impossible à
établir. Globalement, considérons que les races de
chiens sont aussi artificielles que
les frontières des hommes, et partons du fait que, au Moyen-âge, c’est par le terme
« barbet », signifiant barbu, qu’on désigne une version française de chien d’eau. Il
s’agit d’un chien au poil long et frisé particulièrement bien adapté à l’eau et au climat
rigoureux. Les sources écrites et iconographiques suggèrent qu’il est répandu dans
les régions d’Europe occidentale intégrant des biotopes favorables aux oiseaux
aquatiques : à l’époque, les zones marécageuses étaient beaucoup plus répandues
qu’aujourd’hui !
On ne peut ainsi attribuer aux chiens d’eau une origine géographique précise, même
si leur désignation précoce en langue française constitue un indice plus qu’un réel
argument. C’est ainsi qu’on parle aujourd’hui du barbet comme du seul chien d’eau
français.